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Mirèio- Un rêve de Mistral

Photo du rédacteur: Peter BarnouwPeter Barnouw

Jeudi 6 février 2025 à l' Opéra du Grand Avignon.




Crédit Photos: P. Hanula





Est-il encore besoin, s’il en est, de présenter Frédéric Mistral, dont on a célébré le 110ème anniversaire de sa disparition en 2024 ? Frédéric Mistral – Maillane (13) 1830 - 1914

Frédéric Mistral, le barde de la Provence, le poète de la langue d’ici! Celui qui a tant fait pour que cette langue poétique ne disparaisse pas du paysage provençal et qui a obtenu le Prix Nobel de littérature il y a 120 ans, notamment pour ce long poème lyrique qu’est son œuvre presque majeure, Mirèio. Mireille en français.

L’histoire est relativement commune. Une histoire d’amour impossible entre une jeune fille dont les parents sont de riches propriétaires et un jeune gars, Vannier, qui va de ferme en ferme pour réparer les paniers en osier, nécessaires pour les récoltes.

Ce long récit, écrit en provençal, raconte cette histoire en douze chants, évoquant, à la fois les paysages de ce territoire comme la Montagnette, la Camargue, les Saintes-Maries-de-la-Mer, les traditions locales et religieuses.

Gérard Gélas, fondateur du Théâtre du Chêne Noir, s’était déjà emparé du génie littéraire de Mistral il y une vingtaine d’années mais avec une mise en scène résolument contemporaine pour l’époque.

Cette fois-ci, nous sommes face à la grande scène de l’Opéra du Grand Avignon et dans une mise en scène toute en sobriété et en poésie.

Frédéric Mistral, lui-même fait le récit de ce magistral poème, soutenu par les différents actrices et acteurs.

Tout en sobriété, avec une espèce de lenteur qui donne une dimension plus riche au récit et soutenue par l’accompagnement musical, notamment avec la musique de Philip Glass, dont on connaît les compositions minimalistes mais très prenantes.

Une mise en lumière aussi subtile que les compositions musicales et avec le jeu des acteurs une occupation de la scène extrêmement bien dessinée sans décors avec juste quelques accessoires comme quelques bottes de paille, un escabeau et des petites choses encore.

Le béotien en provençal que je suis avait toute possibilité de craindre ce long récit mais force est de constater que je ne me suis pas ennuyé une seconde car pris, à la fois par la force du récit et pas le jeu sur scène.

Un grand moment passé en compagnie de Gérard Gélas, qui a laissé la vie du Théâtre du Chêne Noir, scène permanente d’Avignon incontournable à son fils, Julien.

Cette réalisation a été faite à la demande du Collectif Prouvénço, et labellisée dans le cadre de la programmation culturelle « Une année, un auteur », du Conseil Régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur


Peter Barnouw


Adaptation, scénographie et mise en scène : Gérard Gélas

Avec, Nicolas Dromard, Juliette Gharbi, François Santucci, Jacques Vassy, Guillaume Lanson, Léa Coulange, Nathalie Savalli et Fabien Rouman

Costume : Fabien Laugier et l’Atelier du Costume de Maillane

Régie lumière : Marc Le Bouvier

Régie son : Noël Courbet

Musique : Philip Glass et chants provençaux

Conseiller musical : Rémy Venture

Production : Collectif Prouvenço et Sea Art – Jean-Luc Grandrie



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Nous sommes Fanny Inesta et Jean-Michel Gautier, chroniqueurs indépendants et surtout passionnés de théâtre, d’expositions, et de culture en général. A ce jour, nous créons notre propre site, avec nos coups de coeur et parfois nos coups de griffes… que nous partageons avec vous.

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