Elles

Théâtre de l’optimist

50 rue guillaume Puy Avignon

du 3 au 21 juillet à 21h30 jours impairs

Dans ce seul en scène Elles la comédienne Dominique Bethune, artiste aux talents pluriels présente douze femme remarquables. En numérologie, douze est un nombre parfait qui symbolise ce qui est achevé, réalisé au terme d’une progression. Il est associé à la fin d’un cycle et révèle l’harmonie, le point d’orgue.

Les douze tableaux offerts par la comédienne, participent à cette symbolique en montant en puissance pour s’achever par un hommage à la mère puis à la vie. les deux tableaux du final renvoient en symétrie aux deux premiers qui ouvrent le spectacle avec Eve, la première femme et Marie, la mère du Christ.

Le choix de ces figures féminines, femmes iconiques serait plus approprié, a trait à l’incarnation puissante de la liberté. Toutes ces femmes  personnifient, en les modulant, les concepts du droit inaliénable. La Callas, Rosa Parkes, Camille Claudel, Marleen Dietrich, Isadora Duncan, Simone Veil, Anne Franck, Barbara ont été des femmes qui toutes, dans et par leur engagement ont défendu ce droit fondamental à toute vie.

Dominique Bethune a su extraire de ces femmes, ce qui les caractérisait le plus et mettre en chanson, danse et jeu, leur portrait.

Comme pour l’autre spectacle Gréco, la vie d’une jolie môme que Dominique Bethune présente en jours pairs, la danse et la gestuelle de la comédienne, place le spectacle dans un univers bien signé où la féminité et la détermination s’allient. Cette puissance toute féminine est incarnée par la mère qui détient le pouvoir suprême, celui de donner vie.

Eve et Marie, la mère et la vie sont autant de vecteurs de joie empruntés de douceur. Dans un monde sous domination masculine, parangon de brutalité en tous genres, ce voyage en terre de paix et d’amour, d’abnégation à une cause juste et vitale fait un bien fou. Les applaudissements nourris ont su montrer qu’une salle peut être comble et comblée.

A écouter, voir et saluer

Nadine Eid

avec Dominique Bethune

mise en scène Alain Illel