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Photo du rédacteurFanny Inesta

Des pivoines au Japon


Une pièce qui explore la fugacité et l'intensité de l'amour, ainsi que l'empreinte indélébile qu'une rencontre peut laisser sur le reste de la vie. L'histoire, aussi simple que poignante et débute par une rencontre fortuite entre deux âmes dans un restaurant . Ils ne se voient qu'une seule fois, mais cette rencontre unique et intense, ce rêve d’une vie entière le temps d'un dîner, d'un baiser volé au-dessus de la table. Cependant, la réalité les rattrape rapidement, les laissant avec un amour aussi bref que foudroyant, qui hantera leurs histoires futures, jusqu'à les saboter.

L'écriture de ce spectacle est empreinte d'une tendresse et d'une profondeur qui touchent au cœur.. Elle capte avec une grande finesse la manière dont une rencontre peut marquer à jamais, transformant chaque visage croisé par la suite en un rappel poignant de ce qui aurait pu être. Le texte est à la fois poétique et réaliste, oscillant entre la douceur du rêve et la brutalité de l'absence.

Nous reconnaissons la mise en scène de Fabio Marra, avec son talent pour la subtilité l'émotion et la délicatesse qui le caractérise. Il parvient à créer une ambiance qui fait ressortir chaque nuance du texte. Les décors et les jeux de lumière délicats soulignent les moments d'introspection, tandis que les silences sont utilisés avec une grande maîtrise pour exprimer l'ineffable.

Quant aux acteurs,Marion Christmann, Gaël Cottat , ils nous offrent des performances remarquables, incarnant avec sincérité et intensité les personnages pris dans le tourbillon de cette passion éphémère. Leur jeu entrecoupé de musiques et de chansons apportent beaucoup de fraîcheur sur ce texte écrit par Emmanuel Robert-Espalieu à la fois sobre et puissant où l’on ressent pleinement toutes les émotions qui sont véhiculées.

Un voyage tendre et poignant à travers une vie qui pourrait être la nôtre. C'est une réflexion sur l'amour et l'absence, sur les rêves inachevés et les chemins non empruntés.

La symbolique du miroir est ici exploitée avec finesse et intelligence. Dans le contexte de l'histoire d'une rencontre brutalement interrompue, cette quête incessante de l'autre, cette recherche dans chaque rencontre et chaque visage, est rendue visuellement par les jeux de reflets et de transparences. Les miroirs deviennent ainsi le support des illusions et des espoirs, mais aussi des désillusions et des peurs. Un jeu de cache-cache visuel symbolise la manière dont les souvenirs hantent et influencent nos vies, rendant palpable cette présence-absence

C'est une réflexion sur l'amour et l'absence, sur les rêves inachevés et les chemins non empruntés, du joli travail.


Fanny Inesta


d'Emmanuel Robert-Espalieu

Mise en scène: Fabio Marra

avec: Marion Christmann, Gaël Cottat

compositeurs: Claudio Del Vecchio, Alice Touvet

Lumière: Luc Khiari

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Nous sommes Fanny Inesta et Jean-Michel Gautier, chroniqueurs indépendants et surtout passionnés de théâtre, d’expositions, et de culture en général. A ce jour, nous créons notre propre site, avec nos coups de coeur et parfois nos coups de griffes… que nous partageons avec vous.

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