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Photo du rédacteurNadine Eid

Le Rotary Club d'Avignon et Villeneuve...

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Du vendredi 27 au dimanche 29 septembre 2024 le Rotary Club Avignon et Villeneuve a reçu deux de ses clubs contacts le Rotary Club de Lausanne-Léman et le Golfo Paradiso de Gênes




Après une visite culturelle du Pont du Gard et des Arènes de Nîmes, le premier jour et en préambule d’une rapide visite d’Avignon le jour suivant, nos hôtes ont pu suivre avec un vif intérêt, une conférence de Victoire Autajon dont le thème « Avignon de la préhistoire à nos jours » a été évoqué avec une belle maîtrise et un professionnalisme de circonstance. En effet, initialement prévue au sein du musée Calvet, la conférence a été déplacée au Musée Lapidaire suite à un incident technique de début d’incendie certes maîtrisé mais avec diffusion de fumée prohibant l’accès au public.


Victoire Autajon a su adapter, à l’annexe du Musée Calvet, son exposé revu et modifié au pied levé, et intéresser, au sein des mythiques vestiges archéologiques, nos visiteurs suisses et italiens. Loin d’être dépités par la déconvenue de ce changement de programme, ils furent ravis de découvrir le charme tellurique du Musée Lapidaire  d’Avignon. Les sculptures et les tableaux attendus du Musée Calvet furent ainsi  étonnamment remplacés par le pouvoir des pierres et plus précisément par celui de leurs révélations.


A l’aide de quelques exemples judicieusement choisis, Victoire Autajon leur a donné la parole. Les statues et les bas-reliefs nous ont livré quelques confidences. Les stèles Provençales anthropomorphes du néolithique figurent parmi les pièces clefs de la collection. Les visages stylisés sont très structurés, la présence des yeux souligne l’absence de bouche. Taillées en pointe pour être érigées, ce sont de précieux éléments qui renseignent sur les rites funéraires. Les mosaïques aux représentations florales et géométriques sont des pièces particulièrement bien conservées.

La Tarasque de Noves, superbe unicum représentant un monstre anthropophage hybride et ithyphallique, campe solidement sa puissance avec ses membres inférieurs appuyés avec force par ses griffes sur deux têtes humaines masculines barbues aux yeux clos. Elle dévore un bras et ce faisant exhibe entre ses membres postérieures, un phallus en pleine érection. Le dos du monstre est magnifiquement travaillé et de part et d’autre de l’épine dorsale les reliefs des côtes, accentuent l’évocation de l’extrême puissance de la complexion du monstre. Des restes de polychromie sont visibles sur la tarasque comme du reste sur la plupart des statues qui à l’origine étaient intégralement peintes.

La statue du Guerrier de Mondragon présente un guerrier au repos avec son épée portée à droite et un bouclier ovale avec umbo sur lequel il s’appuie. Il est vêtu d’un sayon (le sagum) attaché par une fibule à l’épaule droite. Le bras droit est ceint au biceps par un bracelet. La tête est manquante et l’hypothèse d’appartenir aux éléments de décoration de l’Arc de triomphe d’Orange fut un temps évoquée.

Le bas-relief de la scène de halage, fragment de mausolée, montre l’importance du négoce du vin tout autant que celle du négociant et renseigne aussi sur le talent du tailleur-sculpteur. On peut y voir représentés tonneaux et amphores.

La statue de Jupiter Taranis expose le Dieu en vêtement militaire tenant un attribut gaulois, une roue à dix raies, à ses côtés l’aigle, l’oiseau de Jupiter et le serpent.

Le Guerrier de Vachères, statue en pied de pérégrin auxiliaire de l’armée romaine porte un torque qui indique son haut grade. Les détails et la finesse des traits du visage rivalisent avec la minutie des éléments du vêtement et plus précisément de la cotte de maille portée au-dessus d’une ample tunique resserrée par un large ceinturon auquel est accroché un baudrier maintenant à la verticale son glaive. Un superbe plissé de la tunique et des épaulières retombe sur l’épaule gauche et porte le regard  en prolongement sur le bras et la main qui, du même côté s’appuient sur le bouclier à umbo.

La pose hiératique et l’extrême précision accordée aux détails du visage et des mains comme à ceux du vêtements et des accessoires questionnent sur l’intention.

A-t-on voulu honorer, glorifier ou plus simplement traduire par la noble posture, la singularité de ce guerrier pérégrin qui porte torque et semble être enfin, dans la pierre, reconnu ? Quel est son nom, de qui est-il le fils ? Le mystère et le silence de la pierre sont immuables comme l’absence des bouches évoquée plus haut est parlante.

Les écouter se taire mais nous parler et voir perdurer des oeuvres aussi anciennes sous nos yeux éloignés de leurs vécus font d’eux de vivants témoignages humains.


Le Musée Lapidaire, ancienne chapelle des jésuites, vient cueillir le visiteur dans ses origines, au creux des fondements des civilisations, dans la croisée de nos berceaux.

Les représentations et ce qu’elles évoquent par leurs symboliques souvent plurielles renvoient à l’inconscient collectif et souvent, dans de simples détails ou des scènes descriptives classiques, apparaissent les intentions de l’artiste ou celles du commanditaire. Alors peut émerger une lecture anthropologique à l’écoute des riches silences, témoignages fidèles d’hommes au fil d’un temps universel commun à partager sans fin.


Nadine Eid


Da venerdì 27 settembre a domenica 29 settembre 2024, il Rotary Club Avignone e Villeneuve ha ricevuto due dei suoi club di contatto, il Rotary Club di Losanna-Léman e il Golfo Paradiso di Genova



 Dopo una visita culturale al Pont du Gard e alle Arènes de Nîmes il primo giorno e come preambolo ad una rapida visita ad Avignone il giorno successivo, i nostri ospiti hanno potuto seguire con vivo interesse una conferenza di Victoire Autajon sul tema “ Avignone dalla preistoria ai giorni nostri” è stato evocato con grande maestria e adeguata professionalità. Inizialmente previsto al Museo Calvet, il convegno è stato spostato al Museo Lapidario a seguito di un incidente tecnico che ha comportato l'inizio di un incendio, certamente sotto controllo ma con la diffusione di fumo che ha impedito l'accesso al pubblico.


Victoire Autajon ha saputo adattare la sua presentazione, riveduta e modificata in breve tempo, all'allegato del Museo Calvet e interessare i nostri visitatori svizzeri e italiani ai mitici resti archeologici. Lungi dall'essere delusi dalla delusione di questo cambio di programma, sono stati lieti di scoprire il fascino tellurico del Museo Lapidario di Avignone. Le sculture e i dipinti attesi dal Museo Calvet furono così sorprendentemente sostituiti dalla potenza delle pietre e più precisamente da quella delle loro rivelazioni.


Con l'aiuto di alcuni esempi scelti con giudizio, Victoire Autajon ha dato loro voce. Le statue e i bassorilievi ci hanno svelato alcuni segreti. Le stele antropomorfe provenzali del Neolitico sono tra i pezzi chiave della collezione. I volti stilizzati sono molto strutturati, la presenza degli occhi sottolinea l'assenza della bocca. Tagliati in punta per essere eretti, sono preziosi elementi che forniscono informazioni sui riti funebri. Particolarmente ben conservati sono i mosaici con rappresentazioni floreali e geometriche.

La Tarasca di Noves , superbo unicum che rappresenta un mostro cannibalista ibrido e itifallico, poggia saldamente la sua potenza con gli arti inferiori premuti con forza dagli artigli su due teste umane maschili barbute e con gli occhi chiusi. Divora un braccio e così facendo esibisce tra gli arti posteriori un fallo completamente eretto. La schiena del mostro è magnificamente lavorata e su entrambi i lati della colonna vertebrale i rilievi delle costole accentuano l'evocazione dell'estrema potenza della carnagione del mostro. Resti di policromia sono visibili sul tarrasco come sulla maggior parte delle statue che in origine erano interamente dipinte.

La statua del Guerriero di Mondragon presenta un guerriero a riposo con la spada portata a destra e uno scudo ovale con umbone su cui si appoggia. È vestito con un sayon (il sagum) fissato mediante un perone alla spalla destra. Il braccio destro è circondato all'altezza del bicipite da un braccialetto. Manca la testa e un tempo si accennava all'ipotesi di appartenenza agli elementi decorativi dell'Arco di Trionfo di Orange.

Il bassorilievo della scena del rimorchio , frammento di un mausoleo, mostra l'importanza del commercio del vino tanto quanto quello del mercante e fornisce informazioni anche sul talento del sarto-scultore. Puoi vedere botti e anfore lì rappresentate.

La statua di Giove Taranis raffigura il Dio in abiti militari con in mano un attributo gallico, una ruota a dieci raggi, al suo fianco l'aquila, l'uccello di Giove e il serpente.

Il Guerriero di Vachères , statua a figura intera di un pellegrino ausiliario dell'esercito romano, indossa un torque che indica il suo alto rango. I dettagli e la finezza dei lineamenti del viso rivaleggiano con la meticolosità degli elementi dell'abbigliamento e più precisamente della cotta di maglia indossata sopra una tunica ampia stretta da un'ampia cintura alla quale è attaccato un bandoliero che tiene verticalmente la spada. Una superba piega della tunica e delle spalline cade sulla spalla sinistra e allunga lo sguardo al braccio e alla mano che, dallo stesso lato, poggiano sullo scudo umbone.

La posa ieratica e l'estrema precisione data ai dettagli del viso e delle mani così come a quelli degli abiti e degli accessori mettono in discussione l'intenzione.

Abbiamo voluto onorare, glorificare o più semplicemente tradurre attraverso la nobile postura, la singolarità di questo guerriero pellegrino che indossa un torque e sembra essere finalmente, nella pietra, riconosciuto? Come si chiama, di chi è figlio? Il mistero e il silenzio della pietra sono immutabili così come racconta l'assenza delle bocche sopra menzionate.

Ascoltarli tacere ma parlarci e vedere opere così antiche continuare davanti ai nostri occhi, lontani dalle loro esperienze, li rende testimonianze umane vive.


Il Museo Lapidario, ex cappella dei Gesuiti, riporta il visitatore alle sue origini, nelle profondità delle fondamenta delle civiltà, al crocevia delle nostre culle.

Le rappresentazioni e ciò che evocano attraverso il loro simbolismo spesso plurale si riferiscono all'inconscio collettivo e spesso, in semplici dettagli o classiche scene descrittive, compaiono le intenzioni dell'artista o quelle del committente. Allora può emergere una lettura antropologica che ascolta i silenzi ricchi, testimonianze fedeli degli uomini nel corso di un tempo comune universale da condividere all'infinito.


Nadine Eid (traduction automatique)

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